Comme par hasard pour ma première critique de film, il nous a été offert au travail des billets pour assister à l'avant-première du film « Vers l'inconnu », version française de Into the Wild, réalisé et coécrit par Sean Penn. Ce film raconte l'histoire de Christopher McCandless, alias Alexander "Super Vagabond" (Supertramp en v.o), qui, après avoir terminé ses études universitaires, part à l'aventure sans en aviser quiconque.
Le film nous raconte donc les deux années que durera son périple, qui fut également les deux dernières de sa vie. À la recherche du bonheur, tentant de fuir ses parents, il donne toutes ses économies à Oxfam et quitte l'université pour se rendre en Alaska. En traversant les États-Unis, il fera plusieurs rencontres dont celle de Jan Burres et de son mari, Wayne Westerberg ainsi que de Ron Franz qui l'aideront à atteindre sa destination.
Arrivé sur la piste de Stampede (en Alaska), il découvre un autobus abandonné "l'autobus magique" où il s'établira jusqu'à sa mort, soit de mai à août 1992. Durant cette période, il tentera de rentrer chez lui, mais la nature en décidera autrement, lui destinant une fin tragique et prématurée. C'est finalement sur son lit de mort qu'il détermina que le bonheur n'est atteignable que s'il est partagé.
Ainsi, malgré la longueur (2 h 20) j'ai bien aimé cette histoire, plutôt triste, mais racontée sans trop de sentimentalisme; le but n'étant pas de nous tirer les larmes à tout prix, mais bien de nous faire partager une histoire vraie. Si vous ne cherchez pas l'action à son état pur ou les gros éclats de rire, allez voir ce film (peut-être un mardi à moitié prix!), seulement pour les paysages de l'Alaska sur grand écran, ça vaut la peine!


