Pourquoi ce blog?

Bonjour, mon nom est Diane. Je suis actuellement un cours à l'UQAM en Aspect marketing du commerce électronique. Un des travaux à faire est la réalisation d'un blog que nous devons alimenter tout au long de la session. Facile à faire direz-vous? Pas vraiment, quand le seul partage du temps possible tourne autour des sphères famille, travail et études. Même si je les ai placés par priorité de cœur, c’est souvent la première qui écope pour les autres. En ce moment, il n’y a pas beaucoup de place pour les passe-temps. J’aime beaucoup la lecture, mais depuis que je suis des cours à l’université, je m’en tiens principalement aux lectures obligatoires lors des sessions et pendant l’été, je reprends le temps perdu avec ma petite famille. J’aime aussi beaucoup les films sans être une cinéphile aguerrie, c’est d’ailleurs une détente que je me permets à l’occasion. Une autre détente que j’apprécie est la réunion en famille et avec des amis autour d’un bon souper.

Tout ça pour dire que je vais enfin me permettre des moments de relaxation, tout au long de la session, pour regarder des films. Je ferai un résumé global de celui-ci, sans en dévoiler les « punchs », et vous donnerai mes impressions et commentaires par l’entremise de mon blog.

Plate ma vie direz-vous, en bien détrompez-vous, car je l’adore. Surtout la sphère famille qui est mon équilibre de vie. Même mon garçon qui n’a que 9 ans décèle mes préférences puisqu’il devait faire pour la première rencontre des parents un dessin qui me représentait avec les lettres de mon nom. Avec le « A » qui se retrouve au centre de celui-ci il a fait une maison. C'est tout dire de mon côté casanier. Pour moi, les meilleurs moments c’est lorsque je me retrouve avec ceux que j’aime à la maison.

Merci Monsieur Arseneault pour ces moments de relaxation.
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vendredi 30 novembre 2007

Critique "Il était une fois"


v.o.a: "Enchanted" - Conte, Général

Je suis allée voir avec ma grande fille de 24 ans le film "Il était une fois". Un vrai bon film de fille comme on les aime... malgré que surement plusieurs hommes en compagnie de leurs princesses se laisseraient attendrir sans broncher.

Ce film débute dans le monde des contes de fées, où la princesse Giselle (Amy Adams) doit épouser le prince Edward (James Marsden). La reine Narissa, méchante belle-mère du prince (Susan Sarandon), voit d'un mauvais oeil le mariage de son fils, puisqu'elle y perdra le titre de reine au profit de Giselle. Pour éviter ce drame, elle décide de se débarrasser de la princesse en la poussant au fond d'un puits, qui s'avère être une porte d'entrée sur la ville de New York.

Perdue à Manhattan dans une énorme robe, Giselle tente désespérément de retrouver le château. Elle fait alors la rencontre de Robert (Patrick Dempsey), un avocat spécialisé en divorce, qui accepte, bien malgré lui, de l'aider à retourner dans son monde.

C'est simple, j'ai A-DO-RÉ ce film! Prévisible à souhait, il s'agit quand même d'un "conte de fées", le tout reste quand même très amusant. Tout y est, la princesse, le beau prince (en fait, les deux beaux princes), la méchante belle-mère, le vilain chasseur, l'écureuil parlant, le miroir magique, la pomme empoisonnée, le bal, le soulier perdu et, bien sûr, le vrai baiser d'amour. Les blagues sont bien placées, sans être redondantes, ni surutilisées et les quelques chansons qui agrémentent ce conte ne sont pas présentes en trop grand nombre. Ce mélange est parfaitement réussi.
Mention spéciale au personnage de l'écureuil que j'ai adoré, principalement dans ses imitations de la princesse et du méchant Nathaniel.

Nous sommes donc sorties du cinéma le sourire aux lèvres, en fredonnant une des chansons du film et ma fille s’est jurée d'ajouter ce film à sa collection personnelle lorsqu'il sortirait en DVD.



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dimanche 18 novembre 2007

Critique "1408"


v.o.a: "1408" - Horreur, Épouvante

J’ai loué le film 1408, inspiré par une histoire de Stephen King parue dans le recueil de nouvelles « Tout est fatal ». J'adore Stephen King, j’ai lu presque tous ses livres.

1408 nous raconte l’histoire de Mike Enslin, interprété par John Cusak, auteur de livre sur les phénomènes paranormaux, qui après avoir écrit plusieurs livres sur les maisons, cimetières et hôtels hantés, se rend à New York pour effectuer des recherches pour un nouveau roman. L’hôtel Dolphin aurait une chambre hantée où plus de 50 personnes auraient trouvé la mort, dans des circonstances nébuleuses et violentes : la chambre 1408.

Ainsi, malgré les avertissements du gérant de l’hôtel, Enslin décide de passer la nuit à l’intérieur de cette chambre, supposément habitée par le Diable. Ce qu’il y découvrira fera voler en éclat son scepticisme et le confrontera aux plus grandes peurs de sa vie.

Je n’avais pas lu la nouvelle de King avant de voir ce film, donc je n’avais pas d’attente particulière en le louant. Par contre, je m’attendais un peu à un film du type de « Shinning » ou « Rose Red » : un lieu hanté qui démontre ses pouvoirs aux hommes qui tentent d’en percer le mystère. Effrayant et inquiétant.

Toutefois, malgré les similitudes des histoires, 1408 ne vaut pas les deux autres. L’angoisse et la peur sont présentes, mais pas suffisamment pour satisfaire un cinéphile en quête de sensations fortes. L’idée était bonne, mais le contenu a été mal exploité. Le film, d’une durée de 90 minutes, aurait tout simplement pu être plus long pour nous expliquer davantage les phénomènes de la chambre et pour nous plonger davantage dans l’atmosphère de l’endroit. Enslin était surtout hanté par des démons intérieurs et ces derniers n’étaient pas suffisamment effrayants pour terroriser le spectateur, les fantômes de la chambre, eux, n’étaient tout simplement pas assez pas présents. Finalement, j’aurais espéré mieux.



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dimanche 11 novembre 2007

Critique "Mr. Brooks"


v.o.a: "Mr. Brooks" - Suspense, violence

J’ai loué cette semaine le film Mr. Brooks, mettant en vedette Kevin Costner, Demi Moore, Dane Cook et William Hurt.

Ce film raconte l’histoire de Earl Brooks (Costner) qui a tout du rêve américain : la famille, la richesse, le succès et ,bien sûr, la beauté. Par contre, ce dernier cache un secret pouvant mettre fin à cette vie idéale : sous le couvert de la nuit, il prend les traits d’un terrible tueur en série. Après deux ans à refouler ses pulsions, il frappe à nouveau. Toutefois, sa double vie est mise en péril lorsqu’un photographe amateur le surprend en train de commettre un meurtre.

Mr. Brooks se doit donc de faire taire son témoin gênant tout en évitant que l’inspecteur Atwood (Demi Moore), qui est responsable du dossier, lui mette la main au collet.

Ce film, qui entre dans la catégorie des « thrillers », est bon, mais manque justement, à mon avis, de suspens. Peut-être ai-je trop lu de livre avec ce genre d’intrigue, mais les « punchs » du film n’en sont pas, du moins en ce qui me concerne. J’ai trouvé que les évènements sont plutôt prévisibles, me doutant généralement de ce qui allait se dérouler. J’ai été surprise à quelques occasions, mais, malheureusement pour moi, moins souvent que les fois où j’avais deviné.

Malgré tout, ce film s’avère un bon divertissement. La dualité du personnage est démontrée de façon originale grâce au sang-froid du personnage lorsqu’il tue et aussi à la fragilité qu’il dénote en essayant de résister à son double. Coster joue parfaitement ce rôle et a tourné un de ses meilleurs films depuis longtemps.




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dimanche 4 novembre 2007

Critique "Le détour"


v.o.a: "The snow walker" - Aventures, Drame

Il y a environ un an, un collègue de travail m’a fait le prêt de ce film puisqu’il l’avait lui-même adoré. Je lui promettais toujours de le visionner, mais comme mes goûts et les siens ne concordent généralement pas ensemble, j’avais comme un frein naturel pour visionner ce film. N’écoutant que mon courage, j’ai décidé que c’était enfin le temps idéal de le regarder.

Le détour, c’est l’histoire de Charlie Halliday (Barry Pepper), pilote de brousse égocentrique, désinvolte et insensible qui dévira de son plan de vol. Suite a des ennuies de moteur, l’avion s’écrasera dans l’Artique canadien. Cette décision de dévier de son parcours aura pour conséquence de rendre impossible sa localisation. Par chance, il a comme passagère une jeune inuit malade nommée Kanaalaq (Annabella Piugattuk) qu’il doit ramener à la civilisation pour obtenir des soins. Celle-ci lui enseignera les rudiments de base pour survivre dans le milieu hostile de cette immense toundra tout en tirant profit des ressources qui lui sont disponibles plutôt que d’essayer de les contrer.

Toute ma petite famille a aimé ce film, même mon garçon de neuf ans est resté cloué à sa chaise. Cette histoire d’écrasement d’avion l’a fascinée, ainsi que les façons de faire pour tenter de survivre. Les paysages sont magnifiques et la musique omniprésente tout au long du film est vraiment excellente. Il est impressionnant de voir les changements intérieurs d’une personne bourrée de préjugés lorsque sa vie est mise en danger.

Sans jeu de mots, ce film vaut vraiment le détour.

Puisque je n'ai pas trouvé de bande-annonce, je vous fais cadeau de ces photos qui donnent un avant-goût des paysages fantastiques de ce film.

samedi 27 octobre 2007

Critique "Le diamant de sang"


v.o.a: "Blood diamond" - Aventures

Ce film qui met en vedette Leonardo DiCaprio, nous plonge en 1998, alors que la Sierra Leone est en guerre civile, que le FRU (Front révolutionnaire uni) terrorise les villageois et que le commerce illégal de diamant fait rage.

Alors qu'il est emprisonné pour trafic de diamant, Danny Archer (Dicaprio) entend d'autres prisonniers parler d'un diamant rose de la grosseur d'un œuf de caille enterré par Solomon Vandy, juste avant que l'armée n'attaque la mine diamantifère où il travaillait.

Désireux de mettre la main sur la pierre, Archer fait libérer Vandy et lui promet de l'aider à retrouver sa famille disparue après que le FRU ait anéanti son village et l'ait capturé pour travailler à la mine de diamants.

Pour les aider à traverser le pays en guerre et pour retrouver dans quel camp la famille de Vandy se trouve, Archer demande l'aide d'une journaliste, Maddy Bowen, en échange d'information pour son article dénonçant le commerce des diamants de sang ainsi que les acheteurs alimentant ce marché.

La recherche du diamant sera également combinée à la recherche de Dia, fils de Solomon Vandy, qui a été enrôlé par le FRU pour devenir un enfant soldat.

Personnellement, je trouve que Leonardo DiCaprio choisit particulièrement bien les films dans lesquels il joue. Ce dernier ne fait pas exception. Malgré que tout soit un peu trop bien coordonné (les renforts arrivent précisément au moment où l'un se fera trancher la tête), le film réussit bien à nous dépeindre la réalité de cette guerre où tous étaient corrompus et où le dicton C-C-A (C'est ça l'Afrique - rappelant de ne faire confiance à personne sauf à soi-même) règne en maitre.

Le point le plus négatif de ce film est, selon moi, le personnage de Solomon Vandy. Ce dernier prône de belles valeurs, mais qui sont inappropriées à la survie en temps de guerre. Par exemple, alors qu'ils doivent voyager avec un convoi de journalistes, il refuse de se faire passer pour le caméraman, puisque ce n'est pas vrai. Ensuite, alors qu'ils sont cachés pour éviter de se faire tuer par un convoi du FRU, il croit apercevoir son fils et crie son nom, faisant passer les deux équipiers bien proches de la mort. Cet aspect du personnage enlève un peu de réalité au film. L'aveuglément dont il souffre en voulant à tout prix retrouver son fils le fait agir de manière irraisonnée alors qu’il me semble que s'il voulait réellement le sauver, il agirait de manière un peu plus réfléchie.

Autrement, j'ai trouvé ma soirée réellement agréable.




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vendredi 12 octobre 2007

Critique "La nuit nous appartient"


v.o.a: "We Own the Night" - Drame policier

J’ai encore reçu des billets pour assister à une présentation spéciale du film « La nuit nous appartient », version française de We own the night.

Ce film raconte l'histoire de Bobby Green (Joaquin Phoenix) qui est gérant d'un club de Brooklyn, de son frère Joseph (Mark Wahlberg) et de leur père Burt (Robert Duvall) qui travaillent tous les deux pour le NYPD (New York Police Departement).

Lorsque Joseph est promu à la brigade des stupéfiants, il demande la collaboration de son frère Bobby pour coincer un gros vendeur de drogue, Vadim Nezhinski, qui fait partie de la mafia russe, laquelle opère à partir du club où Bobby travaille. Ce dernier refuse d'apporter son aide, pour ne pas être identifié au monde de la police auquel sa famille appartient. Cependant, l'opération pour coincer le vendeur de drogues, ne se déroulera pas comme prévu.

En effet, lorsque Joseph, le frère de Bobby, se fait tirer par la mafia en guise d'avertissement, Bobby se sent coupable et décide d'agir à titre d'agent double pour le NYPD. Après une première infiltration plutôt ratée, ce dernier se retrouve sous le programme de protection des témoins et pourchassé par Nezhinski, qui souhaite ardemment se venger. Nous assistons donc à la fuite de Bobby, au rapprochement de ce dernier avec son père et aussi à sa recherche de vengeance contre la mafia russe ayant décimé sa famille.

J'ai trouvé ma soirée agréable, même si, à mon avis, le film peut très bien attendre sa sortie DVD avant d'être vu. Joaquin Phoenix dit Bobby (qui semble sur le crack pendant tout le long du film, même s’il n’en fait plus usage) joue bien son rôle de fils torturé, qui hésite à choisir entre ses deux familles. Wahlberg joue celui du fils prodige et Duvall, celui du père déçu tentant de ramener son fils égaré vers le droit chemin.



samedi 29 septembre 2007

Critique "Vers l'inconnu"


v.o.a: "Into the Wild" - Aventures

Comme par hasard pour ma première critique de film, il nous a été offert au travail des billets pour assister à l'avant-première du film « Vers l'inconnu », version française de Into the Wild, réalisé et coécrit par Sean Penn. Ce film raconte l'histoire de Christopher McCandless, alias Alexander "Super Vagabond" (Supertramp en v.o), qui, après avoir terminé ses études universitaires, part à l'aventure sans en aviser quiconque.

Le film nous raconte donc les deux années que durera son périple, qui fut également les deux dernières de sa vie. À la recherche du bonheur, tentant de fuir ses parents, il donne toutes ses économies à Oxfam et quitte l'université pour se rendre en Alaska. En traversant les États-Unis, il fera plusieurs rencontres dont celle de Jan Burres et de son mari, Wayne Westerberg ainsi que de Ron Franz qui l'aideront à atteindre sa destination.

Arrivé sur la piste de Stampede (en Alaska), il découvre un autobus abandonné "l'autobus magique" où il s'établira jusqu'à sa mort, soit de mai à août 1992. Durant cette période, il tentera de rentrer chez lui, mais la nature en décidera autrement, lui destinant une fin tragique et prématurée. C'est finalement sur son lit de mort qu'il détermina que le bonheur n'est atteignable que s'il est partagé.

Ainsi, malgré la longueur (2 h 20) j'ai bien aimé cette histoire, plutôt triste, mais racontée sans trop de sentimentalisme; le but n'étant pas de nous tirer les larmes à tout prix, mais bien de nous faire partager une histoire vraie. Si vous ne cherchez pas l'action à son état pur ou les gros éclats de rire, allez voir ce film (peut-être un mardi à moitié prix!), seulement pour les paysages de l'Alaska sur grand écran, ça vaut la peine!